Elle parle les plus beaux mots de l’amour, l’amour qui cherche l’autre, le traduit, le devine, mais ces mots sont comme les voiles qu’elle fera danser sous le regard glauque d’Antipas, comme les imprécations du prophète Iokanaan : un souffle qui passe et, comme la nuit qui se retire laisse à nu le rocher froid des sommets, laisse à nu le monstre froid qui ronge l’âme et ne s’assouvit que dans le crime et le goût âcre du sang. Des mots sincères, pourtant, d’un cristal tranchant comme une lame…
Poésie barbare, amour barbare, pouvoir barbare : l’Homme.